Yamoussoukro,2 juil 2020 – L'institut national polytechnique Houphouet-boigny et le groupe BULHER ont signé jeudi à Yamoussoukro une convention-cadre de partenariat axé sur la performance dans la formation des étudiants de la filière agro-alimentaire.
Cette coopération entre les deux entités concernera davantage les étudiants de l'école supérieure d'agronomie et ceux de la filière agro-alimentaire de l'école supérieure d'industrie.
« Ce partenariat est extrêmement important pour l'INP-HB parce qu'il est axé essentiellement sur la culture du cacao notamment la transformation des produits de façon générale. Pour le cacao, de la culture jusqu'à la transformation, le groupe BULHER va nous accompagner », a indiqué le directeur général de l'INP-HB, Koffi N'guessan.
Le premier responsable de l'INP-HB a notamment insisté sur les potentialités techniques de son partenaire, toute chose qui devrait être bénéfiques aux étudiants destinés à être des experts du cacao sous toutes ses facettes.
« L'idée c'est de mettre dans la tête des jeunes étudiants qu'il est possible que la production soit transformée sur place. C'est ce que nous allons essayer de faire avec notre partenaire ».
Dans le cadre de cet accord, le groupe BULHER va aussi aider cet établissement ivoirien d'excellence dans la mise en place d'une chaire cacao qui va fédérer les efforts de Ho Technical University du Ghana et l'école supérieure d'agronomie de Côte d'Ivoire.
« Nous allons mettre en place une formation commune entre le Ghana et la Côte d'Ivoire pour travailler essentiellement sur le cacao, la culture, la transformation et la veille stratégiques des marchés », a fait savoir Koffi N'guessan.
Au total le partenariat INP-HB-BULHER va permettre aux deux parties de développer davantage l'industrie de transformation du cacao et selon le directeur général de BULHER Côte d'Ivoire et Afrique de l'ouest , Abdelmajid Touzani « on va partir sur des programmes de formation d'élèves et des programmes de recherche et développement qui vont permettre à l'industrie de passer un nouveau niveau pour créer de la valeur ajoutée dans le pays ».
Il a ajouté que parce que la Côte d'Ivoire est le plus gros exportateur de fèves au monde « le défi maintenant c'est de transformer ces fèves localement et de rajouter de la valeur à ces fèves. Pour faire ceci nous avons besoin d'un outil de production qui est performant, de très haute technologie mais aussi de main d'œuvre locale qualifiée capable de piloter es usines-là qui vont transformer le cacao ».
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