La prison pour les administrateurs de réseaux sociaux en Côte d’Ivoire ?

Le Procureur Adou Richard a annoncé le 4 septembre 2019, des poursuites pénales contre des administrateurs des réseaux sociaux en Côte d'Ivoire.

La prison pour les administrateurs de réseaux sociaux en Côte d'Ivoire ? Des dérives ont été constatées sur les réseaux sociaux, et se sont accentuées depuis le 12 août, date de la disparition de l'artiste DJ Arafat, avec des publications tendancieuses et accusations gratuites, pour atteindre leur point culminant à la suite de la profanation de la sépulture de l'artiste, samedi, a relevé M. .

A LIRE AUSSI : Reforme CEI: PDCI RDA et FPI disent non à Ouattara!

Cet acte, rappelle le procureur, a donné lieu à la publication sur les réseaux sociaux de vidéos, d'images au contenu violent ou portant atteinte à la dignité des morts.

« La commission des nombreuses infractions à la loi pénale à travers les publications incendiaires et les incitations à le faire, ne peuvent rester impunie, tant en ce qui concerne les auteurs desdites publications que des administrateurs des sites”, a-t-il soutenu.

A LIRE AUSSI : Kyria Doukouré: « Quand on dit qu'on va maîtriser la sécurité des obsèques d'Arafat et qu'on n'a pas fait, on doit admettre son échec »

La loi sur la cybercriminalité prévoit des peines très sévères pouvant atteindre vingt années d'emprisonnement. A la  lumière de cette loi,  diverses mesures pour prévenir les dérives ont été suggérées aux administrateurs de forums au cours d'une rencontre organisée en mars 2018. Il s'agit notamment de l'identification complète des membres, de la traque et la radiation des cyber-délinquants, de l'élaboration d'une charte d'utilisation des réseaux sociaux, signée et respectée par les membres.

Une dizaine de personnes ont été déférés dans le cadre de l'enquête relative à la profanation de la tombe de DJ Arafat, a annoncé Adou Richard Christophe.

Written by Hind Talha

Mamadou Sangafowa absent du nouveau gouvernement ivoirien du 4 septembre 2019: les raisons

Lolo Beauté recherchée par la police judiciaire pour propos indécents sur les réseaux sociaux