Dépôt de candidature de l'ex-président ivoirien : Une analyse de Malan Aka du candidat Gbagbo pourtant retiré de la liste électorale.
Cette candidature s'inscrit dans une ligne stratégique vu la volonté indéniable de Ouattara de faire un braquage constitutionnel et électoral. Retenez bien ceci : ‘'Celui qui viole la Constitution ne va pas à une élection pour la perdre ; car même quand, à la vérité, il la perd dans les urnes, il se déclare vainqueur via la commission électorale et le conseil constitutionnel qui sont acquis à sa cause''. Cela dit, quel que soit le candidat que l'Opposition viendrait à présenter, Ouattara va se déclarer vainqueur contre la volonté des urnes. Et il ne manque pas de le dire.
Le jeu électoral n'étant plus démocratique, il faut donc opposer à Ouattara des adversaires de taille pour délégitimer une quelconque victoire que pourrait annoncer Ouattara au soir du 31 Octobre 2020. D'où les candidatures des présidents Bédié et Gbagbo.
Ensuite, la question qui me revient incessamment, c'est : « Est-il possible pour le président Laurent Gbagbo d'être candidat si son nom a été éjecté de la liste électorale ? »Il faut retenir une bonne fois pour toute que le nom de Laurent Gbagbo a été enlevé de la liste électorale pour des raisons politiques.
L'arrêté de justice qui le condamne par contumace à 20 ans de prison est une manœuvre politique de Ouattara. Et dans mes publications précédentes, je vous ai donné les raisons qui le prouvent. Un de mes aînés l'a également expliqué. (Veuillez trouver ci-joint le lien de son exposé:https://www.facebook.com/leschroniquesdemalan/posts/660834638113797)‘'OUATTARA VEUT EMPÊCHER DES CITOYENS IVOIRIENS D'ÊTRE CANDIDAT POUR SE MAINTENIR AU POUVOIR''.
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Est-ce que cette assertion est vraie ?Pour la prouver, il faut donc déposer la candidature du président Laurent GBAGBO auprès de la commission électorale.En politique, tout ce qui n'est pas officiel n'a pas de valeur juridique. Tout homme politique sérieux doit donner de la légitimité à ses actions en les reposant sur des bases légales.Les candidatures des candidats Laurent GBAGBO et Guillaume SORO pourraient être rejetées par le Conseil Constitutionnel qui s'est rendu complice de leur condamnation par contumace, et par conséquent de leur radiation de la liste électorale au mépris de la loi.
C'est dès alors que l'écartement de GBAGBO et de SORO, de ces élections par Ouattara, sera consommé. Ça sera un élément factuel pour eux de prouver à la communauté nationale et internationale que Ouattara a fait rejeter leurs candidatures à travers un conseil constitutionnel totalement partisan de la cause du RDR-RHDP.
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Alors, OUI, si tel est le cas, Ouattara veut empêcher des citoyens ivoiriens d'être candidat pour se maintenir au pouvoir. A tous les ivoiriens soucieux de tourner la page à ce régime cancérigène, ne vous inquiéter pas.
Le bloc de l'Opposition derrière un candidat sera la dernière alternative ; et elle finira par arriver parce que nous sommes vraiment disposés à voir le dictateur d'Abidjan quitter le pouvoir. L'Opposition de 2020 est beaucoup plus puissante qu'elle ne l'a jamais été en Côte d'Ivoire (au vu de sa très grande majorité).
Cette crise pré-électorale que nous vivons (à cause de la candidature anticonstitutionnel de Ouattara, de la partialité de la Commission Électorale et du Conseil Constitutionnel, et de l'empêchement des candidatures de Laurent GBAGBO et de Guillaume SORO au mépris de leurs Droits) risque de déboucher sur une crise post-électorale qui peut coûter chère à notre pays.
Si cela venait à arriver, ce serait la faute à Ouattara qui en plus d'avoir violé la Constitution aura refusé d'ouvrir le jeu électoral encore moins de le démocratiser, et surtout d'avoir refusé de réconcilier les ivoiriens en organisant le Dialogue Politique Inclusif (DPI) longtemps proposé par le président Stéphane Kipré.
