Séguéla, 10 juin – Une délégation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a sensibilisé, mardi, au cours d'une rencontre à la préfecture de Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou), les leaders communautaires à la tenue d'élections pacifiques.
« Le CNDH me charge de vous dire que nous devons aller à des élections apaisées. Comme la présidente (du CNDH, ndlr) a l'habitude de le dire, 2020 ne doit pas accoucher de 2010 », a déclaré le chef du département formation et renforcement des capacités, Kouadio Yobouet Simplice.
La crise post-électorale de 2010 s'était soldée par la mort de près de 3 000 personnes en Côte d'Ivoire, rappelle-t-on.
« Nous n'avons qu'un seul pays. Nous sommes tous des frères et sœurs. (…) Personne ne doit donc perdre la vie à cause des élections », a ajouté l'émissaire du CNDH avant d'exhorter les jeunes, les femmes et les guides religieux à être les ‘'relais'' de l'institution auprès des leurs.
Avant Séguéla, la délégation du CNDH était successivement dans la région du Hambol, à Katiola, et dans le Béré, à Mankono.
« Les élections sont comme un jeu, comme un match. En y participant, il faut que chacun s'attende à gagner ou à perdre », a, pour sa part, fait savoir le représentant du préfet, le secrétaire général 1 Adolphe Zégbé-Kouamé. Il a donc souhaité une forte implication des leaders de communautés dans la sensibilisation qui doit être menée sans relâche.
Autorité administrative indépendante, le CNDH est chargé, en matière de promotion, de protection et de défense des droits de l'Homme, de conseiller, de mener des consultations, de conduire des missions d'évaluation et de faire des propositions au gouvernement.
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