ACTUALITES GENEVE, 12 juin 2020 (Yeclo avec Xinhua) — « Nous craignons que d'innombrables vies soient perdues non seulement à cause de la COVID-19, mais aussi à cause du paludisme, du choléra, de la dengue et d'autres maladies », a déclaré vendredi le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH), Rupert Colville, lors d'un point de presse à Genève.
Selon un communiqué de l'ONU, les services de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, demandent aux donateurs internationaux d'apporter une aide immédiate aux millions de personnes qui ont déjà enduré cinq années de conflit dans ce pays du Moyen-Orient.
Le HCDH indique avoir reçu des informations faisant état d'hôpitaux refusant des personnes malades, dont certaines avaient du mal à respirer et souffraient d'une forte fièvre. « Il n'y a tout simplement pas de lits, peu d'équipement, peu de personnel et pratiquement pas de médicaments », a noté M. Colville.
Selon lui, de nombreux centres de santé en activité manquent d'équipements de base pour traiter le nouveau coronavirus.
Les services de Mme Bachelet prônent un cessez-le-feu immédiat, une meilleure protection des Yéménites et l'accès aux traitements médicaux et aux informations afin de contenir la propagation de foyers mortels actuels au Yémen.
« Et nous exhortons aux parties en conflit à permettre un accès sans entrave et l'acheminement de l'aide humanitaire dont les civils ont tant besoin dans tout le Yémen », a plaidé le porte-parole du HCDH.
Selon un bilan établi vendredi par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Yémen compte 595 cas confirmés de COVID-19, dont 137 décès. Fin