Le pape François, en visite en Irak, a célébré au stade Franso Hariri, une messe dans le pays devant des milliers de fidèles à Erbil.
“J'ai entendu des voix de douleur et d'angoisse, mais aussi des voix d'espérance et de consolation”, a indiqué le pape François, à l'issue de cette messe. “Maintenant se rapproche le moment de repartir pour Rome. Mais l'Irak restera toujours avec moi, dans mon cœur”, a-t-il ajouté, avant de bénir la foule en arabe sous les youyous.
Depuis son arrivée vendredi 05 mars 2021, gardes du corps et forces de sécurité sont en vigilance plus que renforcée. Ils le sont de nouveau pour cette messe au stade Franso Hariri (du nom d'un politicien chrétien assassiné il y a 20 ans) après une attaque aux roquettes fin février contre l'aéroport d'Erbil.
Mais dimanche 07 mars 2021, il est parvenu à toucher la foule, d'abord à Mossoul, ancienne “capitale” autoproclamée de l'EI, où il a déploré l'exil des chrétiens d'Orient sur une estrade construite au milieu des ruines faute d'église toujours debout, note-t-on.
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Avant d'aller dans le nord de l'Irak, le souverain pontif s'était rendu samedi à Najaf, la ville sainte musulmane chiite du Sud de l'Irak pour rencontrer le grand Ayatollah Ali Sistani. Au cours de leur entretien, ce dernier lui a dit pour que les chrétiens d'Irak vivent en “paix”, en “sécurité” et avec “tous leurs droits constitutionnels”.
La visite du pape François qui a débuté vendredi en Irak, a pris fin lundi, note-t-on.
