La reforme de la Constitution en Côte d'Ivoire est toujours d'actualité. Avec la limitation d'âge, Ouattara a aussi des soucis à se faire.
Selon Jeune Afrique, la reforme de la Constitution, toujours d'actualité, aurait été évoquée, le 6 novembre 2019 par Alassane Ouattara, en Conseil des Ministres.
A en croire les confidences de Jeune Afrique, le Président ivoirien aurait laissé entendre à ce Conseil qu'il mènerait jusqu'à son terme la réforme constitutionnelle qu'il a annoncée.
Toujours selon Jeune Afrique, la réintrodution d'une limite d'âge de 75 ans pour pouvoir briguer le fauteuil présidentiel est à nouveau évoquée dans les couloirs du Palais d'Abidjan.
LIRE AUSSI: Adjoumani au meeting des femmes du RHDP : « Houphouët de là-haut veille sur Alassane Ouattara »
Outre cette disposition, d'autres discussions tourneraient autour d'un scrutin à un tour et la suppression du ticket instauré en 2016 et comportant un candidat et son colistier. Ces dernières propositions ne plairaient pas au Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui ferait parti des personnalités sur lesquelles s'appuie le chef de l'Etat dans ses réflexions. L'actuel chef du gouvernement ivoirien, faut-il le souligner, figure en bonne position des noms cités pour prétendre à la succession d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle d'octobre prochain.
LIRE AUSSI: Kandia Camara: « au RHDP, nous n'allons jamais soutenir un insulteur publique »
Pour le moment rien n'a encore été décidé, et le Président de la République poursuivrait ses réflexions avec de proches collaborateurs comme le ministre Cissé Bacongo, son Conseiller juridique, mais aussi son cadet Téné Birahima et d'autres personnalités telles le ministre de la Justice, Sansan Kambilé ou le ministre d'Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko.
LIRE AUSSI: Voici le classement 2020 des meilleures universités en Afrique
Rappelons que le 6 août 2019, dans un entretien avec la télévision ivoirienne, le Président Alassane Ouattara avait affiché sa volonté d'apporter des retouches à la Constitution de novembre 2016. Un projet qui éliminerait Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, y compris lui-même, à la présidentielle de 2020.