Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU demande aux Etats membres de s'acquitter de leurs contributions
Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU a déclaré jeudi qu'il était essentiel que les Etats membres s'acquittent de leurs contributions dans leur intégralité et en temps voulu.
« Nous subissons des pressions sur le budget du maintien de la paix », a déclaré Jean-Pierre Lacroix, sous-secrétaire général aux opérations de paix, lors d'un point de presse en ligne, en réponse aux questions de Xinhua.
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Pour lui, un certain degré de pression est une « chose saine » pour le maintien de la paix, car cela « nous incite à dépenser avec prudence ».
Cependant, a déclaré M. Lacroix, il est « essentiel » pour le maintien de la paix de l'ONU que les Etats membres paient en totalité et en temps voulu leurs contributions au budget du maintien de la paix de l'ONU et au budget ordinaire. Sinon, cela nuira aux intérêts des troupes et de la police des pays contributeurs.
« Lorsque le maintien de la paix subit des retards dans le paiement des contributions, ceux qui sont principalement affectés sont les pays contributeurs de troupes et de policiers parce que l'ONU doit retarder le remboursement ; nous pensons que c'est injuste », a-t-il estimé.
« Ils doivent être remboursés en temps voulu et cela nécessite un paiement intégral et en temps voulu des contributions », a souligné le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU.
Evoquant les défis majeurs auxquels sont confrontées les opérations de maintien de la paix de l'ONU, M. Lacroix a indiqué que le plus grand défi restait la division au sein de la communauté internationale.
Notant que l'objectif ultime du maintien de la paix était de soutenir les efforts politiques, il a tenu les propos suivants : « Nous ne pouvons pas être seuls à le faire. Nous avons besoin d'une plus grande unité d'objectifs, et d'un soutien politique plus fort de la part des parties prenantes », a-t-il déclaré.
Le deuxième plus grand défi, selon M. Lacroix, est l'environnement de plus en plus dangereux et difficile dans lequel le maintien de la paix se déploie.
La pandémie de COVID-19 est devenue « un défi supplémentaire », a noté M. Lacroix, soulignant que les missions avaient pu se poursuivre et devaient continuer ainsi.
« Nous faisons beaucoup d'efforts pour protéger nos personnels et le niveau de contamination au sein de nos missions reste relativement faible », a déclaré M. Lacroix.
« Nous poursuivons nos efforts pour soutenir les efforts nationaux et locaux afin d'aider les communautés à contenir la propagation du virus », a-t-il ajouté.
