ACTUALITES NAIROBI, 18 juin 2020 (Yeclo avec Xinhua) — L'Union européenne (UE) a annoncé jeudi un programme de 7,2 milliards de shillings (environ 67,4 millions de dollars américains) pour aider l'Afrique de l'Est à faire face à l'impact sanitaire et socio-économique de la pandémie de COVID-19.
Selon l'UE, ces fonds soutiendront l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), une organisation régionale, dans son mandat de coordination des réponses nationales à la pandémie de COVID-19 à Djibouti, en Erythrée, en Ethiopie, au Kenya, en Ouganda, en Somalie, au Soudan et au Soudan du Sud.
« Le programme se concentrera sur les groupes vulnérables, notamment les migrants, les réfugiés, les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays et les communautés transfrontalières, et fournira des équipements médicaux, dont plus de 8,5 millions d'articles de protection individuelle », a déclaré l'UE dans un communiqué.
Selon Jutta Urpilainen, Commissaire européenne aux partenariats internationaux, environ 430.000 personnes, principalement des femmes et des enfants, recevront les soins de base nécessaires tandis que près de 570.000 personnes bénéficieront de fournitures et de services essentiels en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène, et des campagnes de sensibilisation visant à prévenir la propagation du virus cibleront plus de 1,6 million de personnes.
« Le programme contribuera à atténuer l'impact de la pandémie en prévoyant des actions coordonnées, cohérentes et globales dans toute la région », a affirmé Mme Urpilainen.
Le secrétaire exécutif de l'IGAD, Workneh Gebeyehu, a déclaré que le projet contribuerait de manière significative à sauver des vies, à protéger et à motiver les professionnels de santé en première ligne, ainsi qu'à prévenir la transmission communautaire par la recherche rapide et coordonnée des contacts et l'isolement.
« Il stimulera les efforts remarquables des comités nationaux de réponse dans les Etats membres de l'IGAD pour contenir et contrôler la pandémie, promouvoir le commerce et protéger les moyens de subsistance », a déclaré M. Gebeyehu. Fin
