L'Unesco et le Musée des civilisations d'Abidjan ont marqué leur volonté commune de lutter contre le trafic illicite des biens culturels.
Cette activité dont l'objectif principal est de célébrer et faire le bilan de la convention de 1970 en Côte d'Ivoire vise à améliorer surtout la connaissance de ladite convention à travers un panel, et à sensibiliser les différentes parties prenantes à l'importance de la protection des biens culturels, mais également à lancer officiellement les inventaires des collections du Musée des civilisations et du Musée national des costumes de Grand-Bassam.
A cette occasion, pour aider à renforcer la protection des biens culturels, des chèques de cinq millions et trois millions ont été remis respectivement au Musée des civilisations d'Abidjan et à celui de Grand-Bassam.
Relevant dans son intervention l'ampleur de vol et du pillage des biens culturels, la directrice du Musée des civilisations, Dr Memel Kassi Silvie a appelé à une prise de conscience collective et individuelle de l'importance de l'héritage culturel mais aussi à l'expression d'une volonté commune en vue de sa préservation.
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« Nous estimons que les musées de Côte d'Ivoire qui conservent une partie du patrimoine de l'humanité ont besoin d'être protégés », a-t-elle déclaré.
Pour la ministre de la Culture et de la francophonie, Raymonde Goudou, la problématique de la protection des biens culturels est devenue une question centrale pour tous les Etats africains.
C'est pourquoi, ‘'la Côte d'Ivoire s'est associée à la dynamique universelle de sécurisation des œuvres d'art en adoptant des textes législatifs mais aussi en signant la convention internationale de 1970'', a précisé Mme Coffie.
L'UNESCO a développé depuis 50 ans le cadre juridique de référence pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels avec la Convention de 1970 qui offre un canevas commun aux États parties sur les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert illicite de biens culturels.