JNP 2020 à Bonoua : les autorités locales se sont engagées avec les populations à œuvrer pour la restauration et la promotion de la paix.
” L'unité et la cohésion sociale à Bonoua ont été ces derniers jours touchées mais pas rompues. Merci à tous ceux qui ont initié médiations et concertations pour faire de nous des catalyseurs de la paix ” a indiqué le maire Jean-Paul Amethier lors de cette rencontre préconisée par les guides religieux.
Selon M. Amethier, là où il y a le mensonge, la paix disparaît. Là où il n'y a pas le respect des lois, la paix disparaît. Là où il n'y a plus le respect des anciens la paix disparaît. Invitant les populations à poser les jalons d'une paix durable et d'une harmonie entre les filles et les fils de Bonoua.
Le Député-maire d'Adiaké, Hien Sié a rappelé que la ville de Bonoua réputée paisible a perdu ses vertus ces derniers temps parce que le nécessaire n'a pas été fait.
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“La paix est à entretenir comme une plante. Si nos enfants sont occupés à travailler, à préparer des diplômes et à entretenir des plantations, ils n'auraient pas à s'adonner à la violence.” a-t-il relevé, s'engageant aux côtés des autorités locales à trouver du travail aux jeunes.
Le sous-préfet de Bonoua, Kra Kouadio Maîzan a signalé que le plus grand ennemi de la paix, c'est l'imagination et la rumeur. En luttant contre ces deux fléaux, l'on pourrait tuer la méfiance, penser réconciliation et cohésion sociale. Et refaire de Bonoua, une cité de travail et de discipline pour que plus jamais la violence ne sévisse sur notre territoire.
La ville de Bonoua a été secouée par de violentes manifestations suite à la candidature du président Alassane Ouattara pour la présidentielle 2020. Des manifestations accentuées par l'appel à la désobéissance civile lancée par l'opposition ivoirienne qui ont occasionné des morts et des blessés.