Macky Sall remonté contre Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP

Le ministère de l'Enseignement Supérieur du Sénégal a rompu le contrat liant l'Etat à Marylis BTP, entreprise du directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo.

Le ministère sénégalais de l'Enseignement Supérieur a rompu le contrat liant l'État à une entreprise privée pour la construction d'une université baptisée Amadou Mahtar Mbow à Diamniadio, une décision que contestent les avocats de l'entreprise qui la qualifient de « décision unilatérale ».

« La société Marylis BTP, bien que réfutant les motifs allégués, a pris acte de cette décision et de ses suites. Elle a toutefois pris le soin de relever à l'endroit de l'autorité concédante que l'esprit qui a gouverné la signature et l'exécution du marché, les dernières discussions et décisions relatives à sa réévaluation financière, le projet de signature d'un avenant et la production d'un nouveau planning d'exécution, sont autant d'actes en contradiction avec la décision de résiliation opérée », indique un communiqué de l'entreprise.

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Cette décision « ruine deux ans de négociations entre les parties pour lever les blocages freinant la bonne exécution de ce projet », protestent ses avocats.

« La société Marylis BTP pour la sauvegarde de ses intérêts a décidé d'en référer à ses conseils », souligne le communiqué signé de la direction générale de l'entreprise.

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Marylis BTP est une filiale de la Société Nationale d'Edition de Documents Administratifs et d'Identification (). Présentée comme un pôle d'excellence, l'Université Amadou Mahtar Mbow, d'une capacité d'accueil de 30 000 étudiants, devait ouvrir en octobre 2020. Mais elle est toujours en chantier avec un état d'avancement du projet estimé à 35% après deux années de travaux, selon la presse sénégalaise.

Après avoir décroché le marché de 30 milliards de FCFA, à la suite d'un appel d'offres, les techniciens ont constaté que la nature du sol qui devait supporter les fondations des bâtiments était autre que ce qui avait été prévu dans le projet initial, selon le président de la SNEDAI, .

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« Naturellement, pour construire une université, il fallait faire des fondations plus solides. De deux milliards de FCFA, nous sommes passés à des fondations qui nous ont coûté 15 milliards de FCFA. Donc, il y a eu un surcoût. On a donc pris sur nous de refaire l'étude. Dans la réalisation de l'étude, on s'est rendu compte que le projet était sous-évalué » a indiqué M. Bictogo, cité par Dakar Matin.

Written by Véronique Fortes

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