Le président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, est bien décidé à ne pas briguer un troisième mandat.
Le chef d'Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, a fait enfermer deux de ses partisans qui le sollicitent à briguer un troisième mandat.
Si la volonté de briguer un troisième mandat est devenue un « mode » pour les présidents africains de la sous région, le chef d'Etat du Niger, Mahamadou Issoufou, fait l'exception. Le président nigérien ne se laisse pas emporter par cette envie du troisième mandat. Selon lui, peu importe les circonstances qui pourraient s'y prêter, pour briguer un mandat supplémentaire, il ne faut pas tripatouiller à dessein la constitution de son pays.
Il faut dire qu'au Niger, en 2018, deux acteurs de la société civile ont été emprisonnés pour le simple fait qu'ils ont appelé à travers des réseaux sociaux, le chef d'Etat nigérien à se porter candidat pour un 3ème mandat. « Nous sommes de jeunes citoyens qui ont apprécié pendant huit ans les actions de développement du président Issoufou Mahamadou », s'étaient-ils justifiés.
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Le président nigérien, en se prononçant sur cet état de choses, a ouvertement soutenu qu'un troisième mandat dans son pays est synonyme d'un coup d'Etat: « Un troisième mandat au Niger signifie un coup d'État. Nous sommes un parti qui a comme ambition de stabiliser le pays pour progresser. », a-t-il laissé entendre ajoutant : « J'ai beau chercher, je ne trouve aucun argument qui justifierait que je me sente irremplaçable ou providentiel. Nous sommes 22 millions de Nigériens, pourquoi aurais-je l'arrogance de croire que nul ne peut me remplacer ? »….LIRE AUSSI LA SUITE SUR NIAMEY.COM