Les autorités algériennes ont procédé à 25 nouvelles interpellations dans le cadre de l'enquête sur la mise à mort de Djamel Ben Ismaïl.
Le nombre total de personnes arrêtées se porte désormais à 61 individus.
Les forces de l'ordre ont ainsi procédé à un nouveau coup de filet en procédant à ces 25 nouvelles arrestations en lien avec le meurtre d'un jeune bénévole engagé pour porter secours aux sinistrés pendant les incendies en Kabylie.
Les suspects sont mis en cause pour des faits « de meurtre, d'incendie et de torture d'un cadavre, de destruction de biens et de violation du caractère sacré d'un quartier général de la sécurité ».
Citée par le journal « El-Bilad », la Direction générale de la sécurité nationale a fait savoir qu'en « exploitant le téléphone portable de la victime, les enquêteurs ont découvert des éléments inattendus sur les véritables raisons du meurtre » de Djamel Ben Ismaïl.
Ces nouvelles informations seront dévoilées au grand public ultérieurement pour respecter le secret de l'enquête.
La police algérienne évoque, cependant, la main d'une organisation terroriste derrière le massacre subi par le jeune originaire de la province de Aïn Defla.
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Pour rappel, mercredi dernier, alors qu'il s'était déplacé jusqu'en Kabylie pour porter secours aux populations durement touchées par les incendies qui ravagent la région, Djamel Ben Ismaïl a été injustement accusé d'être un pyromane, avant d'être lynché par une foule en furie qui l'a arraché à la vie avant de brûler son corps.
La vidéo, d'une extrême violence, et qu'Anadolu a pu consulter, a provoqué un vif émoi dans toute l'Algérie comme au niveau international, où les condamnations sont unanimes.
Le père de la victime a, quant à lui, appelé ses compatriotes à se montrer solidaires et à ne pas céder à la division face à l'épreuve que traverse l'Algérie.
