Le Général à la retraite Gaston Ouassénan Koné victime d'empoisonnement aux obsèques de son ami et ex-maire de Korhogo, Tenena Victor Yéo ? Rentré de Paris où il avait été transféré d'urgences, pour des soins intensifs, le vice-président du PDCI-RDA, accueilli par de nombreux responsables de son parti amenés par Maurice Kakou Guikahué, s'est livré, dans un langage encore flou.
« Monsieur le secrétaire exécutif en chef, chères sœurs, chers frères du PDCI-RDA, c'est ainsi que le président Félix Houphouët-Boigny nous a appris à nous appeler, au niveau de notre parti. Je voudrais très sincèrement dire un grand merci à monsieur le président Henri Konan Bédié. Effectivement, quand il a appris ma maladie, il a pris toutes les dispositions pour que je sois transféré en France, à l'hôpital américain de Neuilly, afin de suivre les traitements que nécessitait mon état. Je voudrais donc lui dire grand merci parce que s'il n'avait pas eu cette réaction très active, peut-être qu'on parlerait d'autre chose. On touche du bois », a annoncé face à de nombreuses personnalités du PDCI, celui que ses proches présentent comme un miraculé.
A lire aussi. A Daoukro, Banny, Bombet et Ouassénan préparent la riposte de Bédié
Je voudrais vous remercier, monsieur le secrétaire exécutif, remercier le porte-parole et toutes mes sœurs et tous mes frères qui sont là, qui sont venus m'accueillir, leur dire qu'effectivement, ça a été très difficile, mais comme c'est Dieu qui est le maître du destin de chacun de nous, comme il n'avait pas encore fixé mon jour, il m'a dit de faire demi tour et j'ai fait ce demi tour et je suis de retour parmi vous. Je voudrais encore vous remercier tous pour votre présence », a déclaré Ouassénan Koné qui avait son épouse à ses côtés.
Appelé à être plus précis, par la presse, il a encore usé de la langue de bois. « Tout à l'heure dans mon introduction, vous avez compris, si j'ai dit que Dieu n'était pas d'accord que je parte, c'est qu'il y a eu une action qui a été menée. Mais, comme la volonté de Dieu a modifié le plan des hommes, eh bien, faisons confiance à Dieu et laissons-lui le soin de continuer le reste », a-t-il dit.
Avant d'ajouter : « les êtres humains font des bêtises, Dieu règle tout ça. Quelle rancœur voulez-vous que j'ai ? »
Elvire Ahonon
Exclusif / Limogeage du colonel Ouassénan de l'EFA : Voici ce qui a tout provoqué