Constitution ivoirienne : Échangeant le 17 août 2020, avec une délégation des 11 Régions du Sud, Ouattara est revenu sur sa candidature.
Le Président de la République a, pour sa part, remercié ses hôtes pour cette visite, et réitéré sa détermination à continuer d'œuvrer pour la préservation de la paix et le développement de notre pays.
» Je ne rentre pas dans ce faux débat de la Constitution, qui d'autre connaît mieux cette Constitution que moi ? » a déclaré le chef de l'Etat Alassane Ouattara qui recevait, le lundi 17 août, une délégation, composée de Rois, Chefs traditionnels, Ministres, Élus et Cadres, est venue exprimer son soutien au Chef de l'Etat ainsi que sa reconnaissance pour ses actions de développement et pour la promotion de fils de ces Régions aux hautes fonctions de l'Etat.
» La constitution est votée par le peuple. Et c'est bien moi qui ait soumis cette Constitution au vote pour la Troisième République. Alors qui peut se targuer de dire qu'il connaît mieux cette constitution que moi ? Les gens ( NDR : les opposants) , ils peuvent bavarder, mais je suis un croyant, je crois que chacun de nous a son destin et on ne peut pas fuir son destin » a-t-il laissé entendre.
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Revenant sur sa réponse favorable à l'appel de ses militants de rempiler un autre mandat, Alassane Ouattara a indiqué qu'il l'a fait par sacrifice. » C'est vrai que j'ai mon aura, mais qui suis-je pour refuser l'appel de mes concitoyens ? » s'est-il interrogé.
» Si les uns et les autres savaient combien d'année, il m'a fallu pour préparer Amadou Gon. On ne peut pas préparer un successeur en quatre (4) semaines ou en deux (2) ou trois (3) mois donc c'est un sacrifice que je fais » a précisé Alassane Ouattara.
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« Chacun a son point de vu de la constitution, c'est le peuple qui a voté la Constitution, si on est démocrate, laissons le peuple choisir le 31 octobre. Je lance un appel à l'apaisement, la Côte d'Ivoire a connu neuf années de paix relative malgré quelques soubresauts. Je veux que cette paix continue jusqu'aux élections et après. On n'a pas besoin de jeter les Ivoiriens dans les rues et les amener détruire les biens des uns et des autres » a-t-il conclure.
