Selon Jean Yves Esso, membre du Bureau Politique du PDCI, la Conseil Constitutionnel serait aux ordres du président Alassane Ouattara.
Après avoir vu le monde présent à l'investiture du président OUATTARA, le samedi 22 août 2020, au stade FHB, environ 70 mille personnes, nous nous sommes dit que le RHDP n'était peut-être pas si moribond que cela, même si nous avons assisté à ces convoyages massifs de cars de remplissage toute la nuit de la veille de l'événement et à ces distributions de perdiems post événement par le RHDP, aux personnes convoyées.
Après avoir assisté à l'investiture du président BEDIE, ce samedi 12 septembre 2020 à Yamoussoukro, qui a rassemblé plus de 350 mille personnes (les 4 terrains de la Place Jean Paul II étaient remplis à ras bord) sans pains ni sardines ni perdiems, nous avons définitivement compris pourquoi le PDCI-RDA et le FPI canal historique accompagné de tous les autres partis d'opposition ne pourront jamais perdre ces élections à moins d'une fraude gigantesque qui engendrerait une crise postélectorale sans précédent.
Et nous ne voulons plus de crise électorale dans ce pays. Il nous faudra donc trouver des solutions avant le scrutin pour éviter de faire courir de graves dangers à notre nation. Le monde entier, sauf le parti au pouvoir, est conscient que la Côte d'Ivoire se dirige tout droit vers un grave conflit interne si nous laissons cette forfaiture du troisième mandat prospérer.
Si nous laissons le président OUATTARA marcher sur notre Constitution, même s'il a la population entière contre lui, il dira qu'il a gagné et ni la CEI ni le CC ne diront le contraire. Le CC est « aux ordres », c'est connu.
Ne nous attendons pas à un sursaut d'orgueil et de justice de la part de nos conseillers constitutionnalistes. Il nous faut donc impérativement mettre en place les conditions d'un dialogue politique sous l'égide de l'Union Africaine pour régler les principaux points litigieux, à commencer par la composition de la CEI et l'audit des listes électorales.
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Et que cela prenne le temps nécessaire, car il est indispensable de recréer un climat de confiance entre tous…Sinon nous irons tout droit à la catastrophe.
