L'armée américaine a mené le mardi 20 juillet 2021, une frappe aérienne contre des djihadistes shebabs affiliés à Al-Qaïda.
La frappe menée par le commandement militaire pour l'Afrique (Africom) visait les islamistes shebab. Le résultat de l'opération est en cours d'évaluation, les combats se poursuivant au sol entre les shebabs et les forces gouvernementales. “Les conclusions initiales du commandement sont qu'aucun civil n'a été blessé ou tué par cette frappe”, a indiqué Cindy King, une porte-parole du Pentagone.
Dès son arrivée à la Maison Blanche le lendemain, Joe Biden avait limité l'usage de drones contre des groupes djihadistes hors des théâtres de guerre où les Etats-Unis sont officiellement engagés.
En mars, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, avait indiqué que toute frappe planifiée contre des groupes djihadistes hors Afghanistan, Syrie et Irak était désormais soumise à la Maison Blanche avant d'être exécutée. L'ex-président Donald Trump avait, dès le début de son mandat en 2016, relâché le contrôle que Barack Obama exerçait sur les opérations armées contre les groupes djihadistes, disant “faire confiance à (ses) généraux”.
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Les frappes de drones avaient alors été multipliées, passant de 11 bombardements en Somalie en 2015 à 64 en 2019 et 54 en 2020, selon l'organisation spécialisée Airwars. Juste avant son départ du pouvoir, Donald Trump avait ordonné le retrait des quelque 700 soldats des forces spéciales qui étaient déployés en Somalie pour former et conseiller l'armée somalienne.