Présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire : voici la liste des candidats officiels

Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, entretiennent désormais des relations tantôt chaudes, tantôt froides

Voici les principaux candidats à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, prévue le 31 octobre, un scrutin qui s'annonce tendu.

Les Candidats officiels

L'opposition lui conteste ce droit en vertu de la constitution qui n'autorise que deux mandats, mais lui estime que l'adoption de la nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis le compteur des mandats à zéro.

  • L'ancien chef d' Henri Konan Bédié (1993-1999), 86 ans, se présente pour le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, principale formation d'opposition) depuis sa rupture avec M. Ouattara en 2018. Chassé du pouvoir par un putsch il y a 20 ans, le «  » veut sa revanche.

Arrivé troisième de la derrière et Alassane Ouattara, il estime que son âge avancé « est un atout ».

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  • Pascal Affi N'Guessan, 67 ans, ancien Premier sous l'ex-président Laurent Gbagbo, est candidat de la faction du () qu'il dirige, opposée à celle des fidèles de Gbagbo. Il était arrivé deuxième, avec 9,29% des voix, de la de 2015.
  • L'ex-ministre de l'Enseignement supérieur Abdallah , 58 ans, est le candidat de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (). Il a quitté le gouvernement le 13 mai, opposé à la désignation d' comme candidat du pouvoir, et se déclare désormais opposant. Il avait obtenu 2,57% des voix à la présidentielle de 2010.
  • L'ex-ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, 68 ans, ancien proche du président Ouattara, s'est déclaré candidat le 22 juillet, une dissidente du parti au pouvoir qui était pressentie depuis sa démission du gouvernement en mars, pour la même raison que Mabri Toikeusse.

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Les cas Soro et Gbagbo

  • Le cas de l'ex-chef rebelle , 47 ans, est incertain. Il s'est déclaré candidat en octobre 2019, mais vit en exil en après sa condamnation par la à 20 ans de prison et la privation de ses droits civiques pour « tentative d'insurrection », ce qui l'empêche théoriquement de se présenter.

Longtemps allié du président Alassane Ouattara, qu'il a aidé militairement à accéder au pouvoir pendant la crise post-électorale de 2010-11, il était devenu Premier ministre, puis président de l', avant de rompre avec le chef de l'Etat début 2019.

  • Le cas de Laurent Gbagbo est aussi une inconnue du scrutin : l'ex-président (2000-10), acquitté en première instance par la , vit à dans l'attente d'un éventuel appel. Il dit vouloir revenir en Côte d'Ivoire mais n'a pas fait savoir s'il serait candidat, ce que ses fidèles espèrent.

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Comme M. Soro, il a été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison et la privation de ses droits civiques, pour le «  » de la Banque centrale des Etats d' de l'Ouest pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

Les dépôts de candidatures seront clos le 31 août, et doivent être ensuite validées par le .

Written by Hind Talha

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