Présidentielle ivoirienne 2020 : le CNDH s’inquiète des « graves menaces sur la paix sociale »

Le CNDH s'est inquiété le 24 septembre 2020, de graves menaces sur la paix sociale à l'approche de la présidentielle d'octobre.

Précisant avoir rencontré ces derniers jours les responsables des principaux partis d'opposition ainsi que du parti au pouvoir, le exprime sa « vive préoccupation » face à une situation socio-politique « qui crée assurément les conditions de graves violations des droits de l'Homme et fait peser de graves menaces sur la paix sociale » en Côte d'Ivoire.

Alors que de nombreux militants d'opposition et d'ONG ont été arrêtés ces derniers mois, le CNDH, qui est un organe consultatif pour le gouvernement, demande des « mesures pour garantir (…) l'exercice des libertés publiques par l'ensemble des forces politiques de la  » et appelle à « l'ouverture d'un dialogue pressant et inclusif » pour « trouver des solutions consensuelles durables ».

Le CNDH demande aussi « l'ouverture d'enquêtes sur les allégations de violences constitutives de violations des droits de l'Homme ».

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La crainte de violences meurtrières est forte dans ce d' de l'Ouest, dix ans après la crise post-électorale née de la de 2010 qui avait fait 3.000 morts.

Des violences, dans le sillage de l'annonce de la du président à un troisième mandat controversé, ont fait une quinzaine de morts en août dans le pays.

Une figure de la société civile ivoirienne, , qui avait appelé en août à des contre un troisième mandat du président Ouattara, est incarcérée depuis un mois.

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, président de la jeunesse de l'opposition -pro Gbagbo a été arrêté, il y a une semaine sur son lieu de travail à (Nord) et transféré quelques jours après dans une prison à Bouaké (centre), a déploré son parti.

Mercredi, une dizaine de proches de l'ancien chef rebelle et ex- , dont la candidature à la présidentielle du 31 octobre n'a pas été retenue par le , ont été libérés après neuf mois de prison.

Written by Hind Talha

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