Au lendemain de la présidentielle ivoirienne que nous reste t-il? Théodore Zadi se prononce sur les violences en Côte d'Ivoire.
Triste, Choquant et révoltant !Au lendemain des élections présidentielles que nous reste t-il?Un pays meurtri, balafré, profondément divisé et au bord de la guerre civile. Les images qui nous parviennent de l'intérieur du pays sont d'une cruauté sans nom.Tehiri, Gueyo, Saioua, Yamoussokro, Sakassou.
Et comble de l'ignominie Toumodi hier dimanche! Des hommes et des femmes de tous âges assassinés froidement, une famille calcinée, des filles violentées, violées et assassinées. Ces violences d'un autre âge viennent s'ajouter à celles que le pays connaît depuis deux mois environ, ainsi qu'aux scènes de guerre du jour des élections.
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Finalement le promesse d'une élection présidentielle apaisé, n'a pu être tenue. Au contraire on note avec regret qu'avant, pendant et après, ces élections sont émaillées de violences graves. Et pourtant des voix autorisées ou non avaient appelé au Dialogue, à la Concertation, aux Assises nationales avant d'aller aux élections.
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Malheureusement et comme toujours ces appels ont été ignorés et leurs auteurs voués aux gémonies. La situation post électorale sur l'ensemble du territoire est précaire. Nous ne devons pas croiser les bras et laisser notre peuple mourir, notre pays sombrer dans le chaos. J'en appelle encore au Dialogue, aux Assises nationales devenues aujourd'hui plus que jamais nécessaire.
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Je voudrais exprimer mes condoléances les plus émues aux familles endeuillées, mes souhaits de prompt rétablissement aux blessés et ma solidarité à tous ceux dont les biens ont été détruits. Disons non à la violence dans notre pays.
