Assalé Tiemoko a exprimé son indignation face à la situation des producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, contrastant avec la prospérité de leurs homologues camerounais.
Alors que le prix de la tonne de cacao atteint des records sur le marché international, les producteurs ivoiriens continuent de percevoir un prix d’achat bord champ de 1000 FCFA le Kg, bien loin des 5000 FCFA payés aux producteurs camerounais.
M. Assalé Tiemoko pointe du doigt le système de vente en Côte d’Ivoire, dominé par quelques multinationales qui « font la pluie et le beau temps », en comparaison au modèle camerounais à forte concurrence avec plus de 45 exportateurs.
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Le choix de la Côte d’Ivoire, selon le député-maire, appauvrit les producteurs et les prive des fruits de leur travail, tandis que les multinationales engrangent des profits exorbitants.
M. Assalé Tiemoko exhorte le gouvernement à revoir en profondeur le système de commercialisation du cacao ivoirien, le jugeant « rigide » et « dépassé ». Il souligne l’urgence de lutter contre la misère et la précarité des producteurs, en leur garantissant une rémunération juste et équitable.
Désespérance et incompréhension
Le contraste avec la situation au Cameroun, où les producteurs sont parmi les mieux payés au monde, ne fait qu’aggraver la désespérance et l’incompréhension des producteurs ivoiriens.
L’incapacité du système actuel à répondre aux besoins des producteurs est patente, et l’absence de réaction du gouvernement face à la situation camerounaise est perçue comme un manque de volonté de lutter contre la pauvreté.
M. Assalé Tiemoko lance un appel urgent à la réforme du système de commercialisation du cacao ivoirien, afin de garantir aux producteurs un revenu décent et de leur permettre de profiter de la manne financière générée par leur labeur.
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