Un pro-Soro à propos de la rébellion : « si on doit parler de procès, celui qui peut dormir tranquille, c’est Guillaume »

Le pro-Soro, Camara Daouda alias Parigo, exilé en France, a répondu au Capitaine Touré Moussa, après ses révélations sur la rébellion armée de 2002 à 2010.

« On parle de responsabilité des exactions dans cette zone. Ce que je pourrais qualifier de ratés. Mais il convient de dire les choses comme elles sont. Quand des gens installent une rébellion dans une zone, il faut ne pas s'attendre à ce qu'ils distribuent des bonbons à tous ceux qu'ils trouvent sur leur chemin. Une rébellion, ça ne distribue pas des bonbons. Une rébellion, ce sont des destructions de biens publics, de biens privés. Ce sont des déplacements de populations, des véhicules arrachés, ce sont des destructions de familles en faisant des morts d'hommes. Quand une rébellion arrive, elle ne laisse pas la joie sur son passage. C'est la tristesse et la désolation qu'elle laisse. C'est cela la réalité » a déclaré Camara Daouda alias Parigo, président de la Société civile dans l'ex-zone Centre-Nord-Ouest (CNO) du temps de la rébellion armée, aujourd'hui activiste pro-Soro et exilé en .

« si on doit parler de procès de la rébellion, celui qui peut dormir tranquille, c'est . Que serait aujourd'hui la Côte d'Ivoire s'il n'était pas parvenu à maîtriser les combattants rebelles et leur envie constante d'en découdre ? Il faut que les gens ait cela à l'esprit », a-t-il appelé.

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Toujours selon lui, « le Colonel n'a jamais été Com-zone. Il est l'ancien Commandant d'opération (CO) d'Odienné. Les populations de cette ville peuvent confirmer ce que je dis. Il y était avec un autre qui s'appelait Abdalah, qui est bien connu des populations des zones CNO. Les Com-zones sont intervenus à la suite des réformes engagées par Guillaume Soro. Des reformes saluées par les populations ».

« Du temps des CO, chaque chef de guerre était le patron chez lui. Les chefs militaires qui contrôlaient de petites villes, étaient CO au même titre que ceux qui avaient conquis de grandes villes. Le Général Gueu Michel était le Chef d'état-major central à Bouaké. Mais, dans les autres localités, c'était un peu l'anarchie et les populations s'en plaignaient constamment. Voilà comment Guillaume Soro a initié la réforme des Com-zones pour mettre de l'ordre » a-t-il expliqué.

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Selon “Parigo“, dans cette affaire de la rébellion armée, le Capitaine de Corvette Touré Moussa n'en n'est pas sorti les mains propres comme il le prétend. « Le CO Touré Moussa ne vous dira jamais pourquoi il a été affecté à Bouaké. C'est à la suite d'un homicide qu'il a été relevé de ses fonctions de CO pour être affecté ailleurs. Les enfants méchants d'hier, veulent se faire passer aujourd'hui pour des enfants de cœur. Il doit nous dire comment le chef de guerre de Kouto (Département de Boundiali. Ndlr) a été tué. Je pense que c'est ce qui a entraîné son limogeage et son affectation à Bouaké ».

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Written by YECLO.com

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