Pascal Affi N'Guessan explique ici les raisons qui l'ont poussé à rencontrer le vice-président Daniel Kablan Duncan et d'autres membres du gouvernement.
C'est d'abord le chef de l'État que je voulais rencontrer. Je lui ai adressé un courrier pour aborder la situation préoccupante dans laquelle se trouve notre pays, à quelques mois de l'échéance présidentielle. Sur le plan technique, les choses piétinent. Que ce soit pour l'obtention d'un consensus sur la Commission électorale indépendante (CEI), la définition du cadre général des élections, ou sur le code électoral.
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Sur le plan politique, des nuages s'amoncellent du fait, d'abord, que nous n'avons pas encore résorbé les séquelles de la crise de 20102011, puisqu'il y a encore des prisonniers politiques. À cette situation, s'ajoutent les problèmes liés aux tensions au sein du RHDP et aux poursuites judiciaires contre Guillaume Soro
Il y a actuellement des discussions entre le gouvernement et l'opposition sur la question du code électoral.