Voici la revue de la presse française du 04 septembre 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux parus vendredi.
LE MONDE
100 milliards: les ambitions du plan de relance
L'exécutif présentait jeudi son plan de relance, censé remettre l'économie française sur les rails de la croissance après la pandémie de COVID-19. D'un montant total de 100 milliards d'euros sur deux ans et demi, cette liste de 70 mesures mêle baisse d'impôts et investissements de long terme. 30 milliards d'euros vont à la transition écologique, 34 milliards à la compétitivité des entreprises, et 36 milliards à la cohésion sociale et territoriale. Le gouvernement espère la création de 160.000 emplois supplémentaires en 2021, alors que 800.000 destructions sont attendues en 2020. Au-delà de l'urgence, le chef de l'Etat entend se projeter dans la durée et définir la politique économique de sa fin de mandat.
LE FIGARO
Dépassé, l'État veut muscler sa politique antidrogue
Face à l'ampleur des trafics et à l'insécurité qu'ils génèrent dans les quartiers, le gouvernement passe à l'offensive. Les opérations se multiplient et les premières amendes contre les usagers tombent. Mais face à l'ampleur de la tâche, l'Etat est plus que jamais au défi: la France reste championne européenne de la consommation de cannabis chez les jeunes adultes, les infractions pour trafic et revente de stupéfiants ont progressé de 45% en quatre ans et le nombre moyen de dealers présumés mis en cause s'élève à 35.000 par an. Surtout, la drogue est un facteur majeur d'insécurité, demeurant le « carburant du crime » et innervant tout le spectre de la délinquance.
LES ECHOS
Plan de relance: ce qui va changer pour l'économie française
L'exécutif promet 1,5 point de croissance en plus d'ici à fin 2021. « L'écologie permet de créer massivement des emplois », assure aux Echos Barbara Pompili. La SNCF et la filière hydrogène choyées par l'Etat, qui n'oublie pas non plus le nucléaire. Une grosse enveloppe du plan sera utilisée pour contrer la montée du chômage. Les syndicats dénoncent le manque de contreparties aux aides accordées aux entreprises.