Voici la revue de la presse française du 21 juillet 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus mardi.
Le Figaro
COVID-19 : faut-il craindre un rebond de l'épidémie ?
S'il n'y a pas de signe manifeste d'une deuxième vague, la circulation du virus s'accélère. Tests, masques, contrôles, immunité, vaccins, traitements… Surveillée comme le lait sur le feu, l'épidémie n'a pas encore repris en métropole. Mais les indicateurs frémissent, montrant que le virus circule toujours. Pour faire face en cas de seconde vague, la France s'est dotée des bons indicateurs épidémiologiques et fait provision de masques et autres matériels ayant cruellement manqué durant la crise. Mais sur le plan médical, la situation n'a pas bougé : aucun traitement n'a fait la preuve de son efficacité, et un vaccin n'arrivera pas avant, au mieux, la fin de l'année.
Le Monde
Europe : les coulisses d'une négociation hors norme
Après trois journées de négociation, les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne devaient se retrouver lundi après-midi. L'enjeu est considérable : les Vingt-Sept doivent décider à l'unanimité de l'ampleur du plan de relance, de son financement et de son contrôle. Le plan initial, défendu par la France, l'Allemagne et la Commission, proposait l'émission d'une dette commune de 750 milliards d'euros. Nos correspondants à Bruxelles racontent comment Merkel et Macron se sont heurtés, parfois durement, aux Pays-Bas et à l'Autriche.
LIRE AUSSI: Covid-19 France – Edouard Philippe prévient : « la situation va être difficile dans les jours qui viennent »
Les Echos
Plan de relance : l'Europe à un tournant
Les dirigeants européens étaient un peu plus optimistes, lundi soir, sur leurs chances de parvenir à un accord sur le plan de relance économique. Ils ont poursuivi leur quatrième jour de débat à Bruxelles dans le cadre d'un sommet parfois extrêmement tendu. Angela Merkel et Emmanuel Macron, mais aussi Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, et le chancelier autrichien Sebastian Kurz ont fait part d'avancées sur l'enveloppe des subventions. Mais il y avait encore beaucoup à négocier, notamment sur les conditions d'octroi et de contrôle de ces subventions, et le respect des règles d'Etat de droit.