Roch Kaboré a déclaré le mercredi 11 décembre 2019 avoir bon espoir que le Burkina puisse réduire les effets néfastes du terrorisme.
Roch Kaboré s'est dit « optimiste » dans un entretien accordé à deux médias locaux, dont la chaîne publique RTB, depuis Tenkodogo (centre-est) où il a assisté à la fête du 59e anniversaire de l'indépendance.
« Nos forces se sont aguerries au fur et à mesure. Nous disposons aujourd'hui au Burkina de moyens aériens. Nous avons quatre hélicoptères qui font chaque jour le travail », a ajouté le président, disant ne pas avoir de sentiment d'impuissance face à ces attaques répétées. Mais « nous devons rester débout », a-t-il dit, soulignant que « chaque peuple a traversé des moments difficiles ».
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M. Kaboré, qui est par ailleurs président en exercice du G5 Sahel, a rappelé le partenariat existant avec la France dans la lutte contre le terrorisme. Réagissant à l'invitation du président français Emmanuel Macron à l'endroit des chefs d'Etat du G5 Sahel pour « clarifier » leurs positions sur la présence des troupes françaises sur leur sol, le président burkinabè a noté que « la forme et le contenu de la déclaration ont manqué de tact ».
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« Nous ne sommes pas dans une guerre entre le G5 Sahel et la France. Nous estimons que le partenariat doit être revu pour une meilleure efficacité sur le terrain », a-t-il dit, ajoutant que les dirigeants du G5 Sahel allaient se concerter avant le 15 décembre.
Originellement prévu le 16 décembre à Pau (sud-ouest de la France), ce sommet sera décalé en début d'année prochaine, selon l'Elysée, à l'issue d'un entretien téléphonique entre M. Macron et son homologue nigérien Mahamadou Issoufou.