Abidjan, 14 juin – Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka, a estimé, dimanche, à l'occasion de la commémoration de la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse, que les modes de consommation et les habitudes de vie doivent changer pour lutter contre la désertification.
« Cette lutte passe entre autres par l'adoption de bonnes pratiques culturales, le reboisement, l'achat et l'utilisation de produits issus d'exploitations respectueuses de l'environnement car il y va de notre survie et de la survie de l'humanité », a déclaré Pr Séka Séka, au marché COCOVICO à Abidjan, cadre de célébration officielle de cette journée.
Il a expliqué que cette journée sur le thème, « Aliments, fourrages et fibres », vise à faire prendre conscience des impacts néfastes de ces fléaux que constituent la désertification et la sécheresse. « Il s'agit de mettre l'accent sur le changement des comportements vis-à-vis des principaux facteurs de désertification et de dégradation des terres (…) », a-t-il indiqué.
Pour lui, si l'on y prend garde, l'humanité ne disposera pas suffisamment de terres cultivables pour satisfaire aux besoins des 10 milliards d'habitants que comptera la planète d'ici à 2050. Il a assuré que le changement de comportement des consommateurs et des entreprises en adoptant des pratiques plus efficaces et plus durables sont les seuls moyens de renverser la courbe.
Pour sa collègue du gouvernement, la secrétaire d'Etat, en charge de l'Autonomisation de la femme, Myss Belmonde, à l'occasion de cette journée, « nous marquons notre attachement à la terre productrice mais aussi nous faisons un focus sur les productrices et distributrices des aliments”. Elle a rappelé qu'en Côte d'Ivoire, les femmes produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires de base.
La journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse qui s'inscrit dans la quinzaine nationale de l'environnement et du développement durable (QNEDD) 2020 a été célébrée cette année au marché de COCOVICO pour sensibiliser l'ensemble de ces femmes du vivrier, les populations sur l'utilisation durable des terres et sur le changement des modes de consommations.
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