Malan Aka, Consultant en Communication Politique, proche de l'opposition ivoirienne se prononce sur le divorce entre Simone et Gbagbo.
Si tu militais aux côtés de Laurent & Simone GBAGBO ou que tu les aimais fondamentalement parce qu'ils portaient la même alliance au doigt, alors le moment est venu pour toi de prendre la décision de partir ; ou de suivre l'un d'eux en fonction de celui ou celle que tu estimes être la victime de cette rupture de vie commune. L'on vous comprendra, car toute chose repose sur un fondement.
Nous autres qui les avons toujours appréciés ou qui les considérons comme des repères politiques allons toujours continuer de nous battre à leurs côtés. Chacun d'eux constitue un pilier pour cette lutte que nous menons. Le divorce marital n'est pas synonyme de divorce politique. Et le jour où ça le sera, il me reviendra de continuer de lutter aux côtes de la personnalité qui s'inscrit toujours dans la ligne politique à laquelle j'adhère. Car, je ne suis pas des individus ; je suis plutôt des idées.
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Chaque pas politique posé par chacun d'eux constitue un enseignement pour nous jeunes et garants de la Côte d'Ivoire de demain. Ils ont chacun d'eux plus de 50 années de combat politique. C'est énorme. C'est toute une librairie dont il faut profiter. C'est un bonheur de les avoir en vie et de profiter de leur expérience. C'est une chance d'être de leur époque. Nous devons donc les protéger afin qu'ils nous enseignent davantage, plutôt que de les exposer à leur mort politique vivement souhaitée par leurs bourreaux. L'avenir de notre pays en dépend.
J'ai décidé d'entamer une carrière politique sérieuse, basée sur des valeurs et des principes que Laurent et Simone continuent de véhiculer. L'être humain n'étant pas parfait, je tire le meilleur d'eux.
Ce que nous avons en commun, nous ivoiriens, c'est la Côte d'Ivoire ; et non la vie privée de deux de nos compatriotes.
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Je reste fermement accroché à mon principe qui voudrait que toute action que je pose apporte un plus à mon pays. Je suis concentré. UN CONSEIL : La meilleure façon de vivre, c'est de dépenser pour quelque chose qui survivra.
