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Sran Bélakro (Sakassou) : Il tue sa femme et se fait brûler vif, le député réclame justice

Le 17 avril 2018, un habitant de Sran Bélakro, un petit village de Sakassou, en Côte d’Ivoire, a mis fin aux jours de sa concubine, à coup de pioche, avant de prendre la fuite, puis d’être retrouvé et tué à son tour.

Sran Belakro a connu un double drame
Sran Belakro a connu un double drame

Le mardi 17 avril, un jour triste qui restera gravé dans les mémoires des populations du village de Sran Bélakro (Sakassou).

Deux meurtres le même jour dans le même village

Deux meurtres ont été commis. En effet, selon notre source, Kouassi Kalé habitant dudit village a mis fin aux jours de sa concubine, à coup de pioche avant de brûler celle-ci puis de prendre la fuite.

Des agriculteurs alertés ont tenté de sauver la victime en l’amenant au dispensaire du village. Hélas, elle a rendu l’âme, aux alentours de 2 heures du matin au Chu de Bouaké, où elle a été transférée d’urgence. Jusqu’à ce jour, les raisons de ce meurtre ne sont pas encore connues. Le seront-elles un jour ?

La population se fait justice

En effet, les habitants en colère ont décidé de se rendre justice eux-mêmes. Certains ont fait le pied de grue devant  le domicile de Kouassi Kalé. D’autre ont fouillé tout le village et ses environs. Le meurtrier a finalement été retrouvé le lendemain, inerte, près du temple de l’église catholique, après avoir absorbé du poison, aux dires des témoins. Il n’empêche, il a été transporté sur la place publique où il a été brûlé vifs. Deux crimes, en deux jours, dans le même village.

Jean-Baptiste Kouamé, député de Sakassou
Jean-Baptiste Kouamé, député de Sakassou

Sakassou, « terre  fertile pour des actes de barbarie sans précédent »

Cette justice populaire  fréquente dans cette région exaspère les autorités qui estiment qu’il faut laisser la justice faire son travail. « C’en est trop des scènes de ce genre dans la presqu’île de Sakassou qui depuis un certain temps, est devenue la terre  fertile pour des actes de barbarie sans précédent », s’indigne Jean-Baptiste Kouamé, député de Sakassou.

« Nul n’a le droit de se faire justice »

« Je rappelle au passage que nul n’a le droit de se faire justice, martèle-t-il. J’appelle nos parents à collaborer entièrement avec les autorités concernées, pour un aboutissement heureux de l’enquête en cours », car « La vie d’un être humain ne mérite pas d’être ôtée de la sorte ».

Les résultats des investigations déjà en cours sont vivement attendus par les populations qui vivent désormais dans la peur et l’angoisse.

Prince Béganssou

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