UAO de Bouaké : les résultats de l’enquête sur la cartographie des structures de santé mentale non conventionnelles présentés

Les résultats de l'enquête sur la cartographie des auteurs et des structures de santé mentale ont été présentés à l'UAO de Bouaké.

Selon ces résultats, la Côte d'Ivoire compte 541 structures non conventionnelles spécialisées en santé mentale pour 35 conventionnelles. Ces 541 structures non conventionnelles sont composées de 326 camps de prière, 127 centres de guérison traditionnelle, 29 centres roqya et 59 centres de phytothérapie.

Justifiant la mise en route de ce projet d'identification des acteurs et structures non conventionnelles en santé mentale, Le coordonnateur du programme national de santé mentale (PNSM), Prof. Yéo Ténéna Jean-Marie, qui a pris part à cet atelier, a justifié la mise en route de ce projet d'identification de ces structures non conventionnelles en santé mentale par le fait que les malades y ont recours quotidiennement et la nécessité de former les acteurs de sorte à en faire des relais communautaires.

« Il s'agit de voir ce qu'ils font dans ces structures-là et surtout comment on peut les accompagner pour en faire des relais communautaires », a-t-il indiqué, insistant sur la nécessité de la formation au profit des praticiens qui exercent dans ces structures non conventionnelles afin qu'ils aient une probité à l'image des structures conventionnelles et que la pratique de soins soit humanisée.

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Le coordonnateur du programme national de promotion de la médecine traditionnelle, Dr. Kroa Ehoulé, également présent à cet atelier de restitution, a félicité les initiateurs de cet « excellent projet » qui permet d'avoir une liste fiable d'acteurs et de structures non conventionnelles opérant dans le domaine de la prise en charge des malades mentaux.

« Sur l'ensemble du territoire national il y a des praticiens de médecine traditionnelle qui sont bien connus dans le traitement des troubles de comportement. Il est donc important de les identifier et les géolocaliser afin que les malades puissent fréquenter à la fois ces structures et la médecine moderne afin qu'on ait un bon diagnostic et une bonne prise en charge. Les médicaments existent, certaines pratiques culturelles existent, il faut aller dans le sens de la collaboration », a-t-il indiqué.

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Selon le coordonnateur des activités du projet, Prof Koua Asséman Médard, une seconde phase plus approfondie et plus détaillée de cette enquête sera menée dans le deuxième trimestre de l'année 2021 pour une durée de six mois. Il s'agira de recueillir des données qui permettront d'améliorer ce secteur de la santé en Côte d'Ivoire.

Written by Léo Gustave

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