Venance Konan a critiqué la Fédération ivoirienne de football (FIF) pour sa politique de recrutement d'entraîneurs.
Dans une chronique publiée sur paye Facebook, Konan a dénoncé la tendance de la FIF à s'appuyer sur des entraîneurs étrangers, souvent blancs.
« Et bien sûr, le messie ne peut venir que d'ailleurs », a écrit Konan. « Alors, nous avons porté notre choix sur le sauveur blanc Hervé Renard. Oui, comme pour nos âmes, notre sauveur ne pouvait être que Blanc. »
Konan a rappelé que la Côte d'Ivoire a déjà eu des entraîneurs nationaux qui ont connu du succès. En 1992, Yéo Martial a conduit les Éléphants à leur première victoire en Coupe d'Afrique des Nations. En 2012, François Zahoui a mené l'équipe jusqu'en finale de la CAN, sans perdre un seul match.
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« Renard n'est pas venu », a noté Konan. « Aurons-nous le temps d'aller trouver un autre messie du côté de l'Asie ou ailleurs, avant le lundi, le ‘jour de notre jour' ? »
Un pays qui ne croit qu'aux sauveurs étrangers
Konan a également critiqué la FIF pour sa façon de traiter les entraîneurs nationaux. « Nous avons oublié que c'est un entraîneur de chez nous, Yéo Martial, mal payé comme nous savons si bien le faire quand il s'agit des nôtres, qui nous avait fait gagner notre première CAN en 1992 », a-t-il écrit. « Nous avons oublié que c'est encore l'un des nôtres, aussi mal payé que l'autre, qui au Gabon en 2012, nous avait fait aller jusqu'à la finale sans perdre un seul match. Et nous l'avons jeté juste après. »
Konan a conclu en suggérant que la FIF devrait changer de politique de recrutement d'entraîneurs. « Puisque nous sommes dans le mysticisme, restons-y », a-t-il écrit. « Attendons toujours des autres qu'ils viennent réaliser le miracle pour nous. Attendons d'eux qu'ils viennent développer nos pays pour nous. »
La critique de Venance Konan a été largement partagée sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont exprimé leur soutien à ses propos, estimant que la FIF devrait donner plus de chances aux entraîneurs nationaux.
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