Une attaque perpétrée le vendredi 14 février 2020 contre un village dans le nord-ouest du Cameroun a fait au moins 22 morts, dont 14 enfants.
Quatorze enfants figuraient également parmi les morts, de l'attaque du village au Cameroun, a indiqué un fonctionnaire de l'agence de coordination humanitaire des Nations Unies, OCHA, James Nuna.
Les médias locaux rapportent que plusieurs victimes ont été brûlées vives lors de cette attaque perpétrée vendredi et qui n'a reçu pour l'heure, aucune revendication.
Dans une déclaration, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, l'un des principaux partis d'opposition du pays, a accusé “le régime dictatorial” et le chef des forces de sécurité camerounaises d'être les responsables de l'attaque.
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Le gouvernement camerounais qui lutte contre les séparatistes dans la région depuis trois ans a nié toute implication dans l'attaque.
En 2017, des groupes séparatistes armés ont émergé au Nord-Ouest du Cameroun où la majorité de la population parle Anglais, suite à la répression des manifestations par les forces de sécurité. Les séparatistes ont déclaré l'indépendance d'un nouvel État appelé Ambazonia, mais le président Paul Biya a qualifié ces groupes de “terroristes”.
Plus de 3 000 personnes sont mortes depuis le début des combats et au moins 70 000 personnes ont également été déplacées de leurs foyers.
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Le gouvernement camerounais a été accusé de violations des droits de l'homme pendant le conflit. Le président américain Donald Trump a exclu le Cameroun d'un programme commercial spécial avec l'Amérique.