Le Président du Burkina effectue ses premières visites depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2022 en Côte d'Ivoire pour veut jouer sa partition dans l'affaire des 49 soldats ivoiriens au Mali.
Les Maliens ont un peu trop tiré sur la corde. Les Ivoiriens ont été patients. Le président du Burkina Faso veut jouer sa partition. Il fait le grand écart entre Bamako et Abidjan.
Bamako, ce dimanche. Puis Abidjan, lundi. Le Président en tenue militaire du Burkina Faso effectue ses premières visites hors de son pays depuis son arrivée par coup d'Etat au pouvoir en janvier 2022 au Mali et en Côte d'Ivoire. Le prétexte est bon, la crise qui oppose les deux pays depuis le 10 juillet 2022, lui donne l'occasion de se positionner sur la scène sous-régionale et sortir de son isolement.
Le président du Faso veut tenter le coup: parler à son voisin du Palais du Mont Koulouba pour la libération des militaires ivoiriens, détenus à Bamako depuis le 10 juillet 2022. Entre jeunes militaires, ils se comprendront sûrement. L'ONU, l'UA, la CEDEAO, le Togo, des religieux… Tout le monde a pris langue avec les autorités maliennes, sans succès.
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La vie est espoir et objectifs. L'essentiel, que les militaires ivoiriens entrent à la maison. « Parce qu'ils sont injustement détenus. », continuent de clamer les autorités ivoiriennes.
