En Côte d’Ivoire, le brasseur Solibra, coté à la BRVM, perd la licence d’embouteillage des marques Coca-Cola et ambitionne désormais de promouvoir ses propres boissons sur le marché local.
La Société de Limonaderies et de Brasseries d’Afrique (Solibra) et Coca-Cola ont décidé conjointement de mettre un terme à leur collaboration qui dure depuis 25 ans.
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L’annonce a été faite dans un communiqué transmis à la presse. Par conséquent, à partir du 30 juin 2022, Solibra arrête la production et les opérations de commercialisation des produits Coca-Cola, Fanta, Sprite, Schweppes, précise le communiqué signé par Éric Samson, directeur général de Solibra Cote d`Ivoire.
Une situation qui loin d’être un cas isolé. En effet, Coca-Cola à égalemnt mis un terme à sa relation contractuelle avec Brakina, le brasseur leader au Burkina Faso.
Solibra et Brakina ont pour point commun d’être des filiales du groupe français, Castel, présent dans plusieurs pays africains et qui est aujourd’hui en rupture de banc avec son partenaire historique américain.
Ce divorce, selon Sika Finance, est lié à certaines acquisitions par le groupe Castel, en plus du fait que ce dernier développe ses propres marques de soda dans plusieurs pays du continent. C’est le cas en Côte d’Ivoire où Solibra produit et commercialise les produits Youki, concurrents directs de Coca-Cola.
En outre, le brasseur ivoirien a lancé en début d’année 2022 « World Cola », pour rajouter à cette concurrence déloyale.
Coco-Cola, pour sa part, ouvre une nouvelle page de sa présence sur le marché ivoirien en s’attachant désormais les services de production et de commercialisation de ses produits au conglomérat ivoirien Carré d’Or.
