Le père Marius Djadji, Prête de Yopougon, décrypte la défaite de Didier Drogba le samedi 23 avril 2022 à la présidence de la FIF.
Quand Drogba jouait, il n'était pas mon joueur préféré en équipe nationale. Au niveau international il n'était pas mon joueur parce qu'il ne jouait pas dans mon club. La grande rivalité sportive entre Barcelone avec Etoo et Drogba à Chelsea faisait que pour beaucoup de fans de Barcelone, Drogba n'était pas notre joueur préféré.
Mais son amour pour son pays, l'image du pays qu'il représentait positivement faisait qu'il imposait amour. En dehors des joies que Drogba a donnée et au delà du football ses réseaux qu'il mettait au profit du pays, il imposait respect.
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Si les nègres noirs n'étaient pas des sorciers marins, pour cette élection, Sory et Idris devaient simplement le mettre au devant et l'accompagner puisqu'au niveau international son nom ouvrait des portes. Comme eux ils maîtrisent le local, ils devaient humblement mettre leur jeune frère devant, parce que depuis le président Brizouabi jusqu'à Sidy en passant par Dieng et Anouma ils étaient là.
Beaucoup demandent que Drogba mette ses relations au profit de celui qui est élu. Non, le marketing ne fonctionne pas ainsi, nous ne sommes pas à l'église. Déjà la structure FIF n'est pas crédible et en marketing on regarde la tête.
Mais bon, comme je le disais dans un article, la sorcellerie ce n'est pas ce qui se passe au village, ce n'est pas la peur des vieux au village. La sorcellerie c'est quand on combat celui qui nous propose le développement durable.
Tous des gnombouopouenins
Père Djadji