Est-ce que la guerre entre les Pro Idriss et Pro Drogba créera un environnement propice au développement du football auquel chacun aspire ? Le Père Marius Hervé Djadji se prononce.
Je ne m’adresse pas à la foudre des stades et au Président de la Fédération parce que je sais que ces deux grands sportifs ne sont pas en conflit. Et même si c’était le contraire, ils feront la paix parce qu’ils se connaissent bien et connaissent les valeurs de l’olympisme.
Quant aux soutiens des deux côté, je comprends vos réactions. Vous savez avec moi que toute la Côte d’Ivoire affirme que c’est parce que tous les Ivoiriens ont fait bloc autour des Éléphants que Dieu nous a écoutés en nous donnant la Coupe.
Par conséquent, nous disons implicitement que Dieu est là où il y a unité. La 34ème Coupe d’Afrique n’est pas la finalité définitive du football en Côte d’Ivoire. Nous avons besoin de beaucoup de trophées. Il y a d’autres coupes d’Afrique, il y a la coupe du monde, il y a le développement du sport en Côte d’Ivoire, le football féminin, les championnats des plus petits, et le sport comme une entreprise.
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Est-ce que la guerre entre les Pro Idriss et Pro Drogba créera un environnement propice au développement du football auquel chacun aspire?
Est-ce que cette guerre n’impactera pas les rapports entre joueurs au sein de l’équipe nationale ? Ne sommes-nous nous pas entrain de préparer les joueurs Pro Drogba et Pro Idriss au sein de l’équipe nationale sans le savoir?
En attaquant Drogba Didier, en le détruisant sur les plateaux et sur la toile, nous décourageons d’autres joueurs et nous vendons mal l’image de la Côte d’Ivoire.
En insultant partout le Président de la Fédération, nous créons des antécédents qui ne militeront pas en faveur de la gestion du football local. Ensuite Monsieur Idriss représente la Côte d’Ivoire en tant que président d’une institution. Respectons au moins sa personne et ce qu’il occupe comme fonction.
Que chacun fasse des efforts et propose sa vision et sa politique pour un football nouveau dans le respect de tous les joueurs qui ont une fois dans leur vie porté haut le flambeau de la Côte d’Ivoire et de tous les présidents de Fédération pour leur engagement pour le sport. Amoureux de Drogba et Amoureux d’Idriss, votre point commun c’est le développement du sport mais avec des méthodes différentes.
Que chacun considère la méthode de l’autre comme une richesse pour le bien du football. Le football ivoirien ne peut pas évoluer sans Drogba et sans Idriss. Détruire un n’aidera pas l’autre et n’aidera pas le football. Le football ivoirien a besoin de tous ses enfants sans exception, au-delà aussi de Drogba et de Idriss.
Père Marius Hervé Djadji
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