Affaire KKB : des figures féminines donnent de la voix et menacent

Un collectif de trois organisations de protection des femmes appelle instamment les autorités judiciaires ivoiriennes dans l'affaire KKB.

« C'est pourquoi, dans la présente affaire, sans méconnaitre le principe de la présomption d'innocence, nous appelons instamment les autorités judiciaires à instruire et à communiquer sur les plaintes dont elles ont été saisies », déclarent les responsables des organisations membres, dans un communiqué en date du mardi 4 octobre 2021.

Selon ce collectif, dans les statistiques du ministère de la Justice, le viol, infraction qualifiée de crime est l'une des agressions sexuelles les plus répandues. Il constitue à lui seul plus de 40% des crimes poursuivis devant nos juridictions.

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Ces accusations, estiment-elles, interviennent donc dans un contexte général de mobilisation des acteurs étatiques et non étatiques pour travailler à mitiger ces chiffres.

Depuis le 27 septembre, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin alias est éclaboussé par un scandale sexuel. Il est accusé de viol par une dame du nom de Sophie Dencia.

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Chacune des deux personnes mises en cause a porté plainte devant les tribunaux.

Les mouvements signataires du communiqué sont le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l'enfant et de la femme (RIDDEF) avec Chantal Ayémou, du Réseau régional pour l'étude et la promotion du leadership féminin (Leadafrcaines) avec Kadi Tanou et le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d'Ivoire (CEFCI) de Julie Koné.

Written by Christian Binaté

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