Dans une déclaration les femmes du PDCI se sont prononcées ce vendredi 15 octobre 2021, sur les cas de viols en Côte d'Ivoire.
La Cote d'Ivoire est en proie ces derniers temps à la recrudescence d'un fléau longtemps combattu par les organisations nationales et internationales de droit de l'homme, en l'occurrence les violences faites au genre et particulièrement celles relatives au viol.
En effet, depuis le 30 aout 2021, où au cours d'une émission de divertissement présenté par l'animateur Yves de Mbella sur la chaine NCI, il a invité sur le plateau un homme dont il dit être un ancien violeur à faire la démonstration d'un viol en direct. Il nous a été donné de constater qu'il ne se passe plus de mois sans qu'un cas de viol ne soit relayé sur les réseaux sociaux.
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Le 30 Septembre 2021, un ministre du gouvernement a été accusé d'un cas viol ;
Le 7 octobre 2021, une institutrice en service dans la S/P de Sandegue située dans la région du Gontougo a été victime viol ;
Le 12 octobre 2021 ; un instituteur a violé une fille de 10 ans à Akoupé, et nous passons.
De plus de nombreux cas de viol sont passés sous silence. Il nous a été rapporté que dans les zones rurales où l'orpaillage clandestin sévit, de nombreuses femmes sont victimes de viol dans les champs.
Ainsi, le viol est devenu un fait récurrent de société qui devient très préoccupant dans notre pays.
Aussi, le PDCI-RDA, fidèle à son principe de respect des droits humains et soucieux de la préservation de la dignité de la femme, condamne avec la plus grande fermeté ce crime ignoble et apporte tout son soutien aux victimes de ces violences sexuelles ;
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En conséquence de ce qui précède :
Le PDCI-RDA interpelle les autorités judiciaires pour que les auteurs subissent la rigueur de la loi ;
Recommande la prise en charge (médicale, psychologique et judicaire) gratuite des victimes de viol ;
Demande au gouvernement de prendre toutes les mesures et les dispositions nécessaires pour créer une cellule de police en vue de traquer les auteurs de viol et un numéro vert pour les dénonciations de cas viol.
Exige la réaffectation immédiate de l'institutrice dans une nouvelle localité en vue de lui permettre de se remettre du traumatisme psychologique qu'elle vient de subir.
