Le président du FPI, Affi N'Guessan, était sur le plateau de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), le 18 décembre 2019 où il s'est exprimé sur la présidentielle 2020.
Sujets à aborder :
- Présidentielle 2020
- Crise au sein du FPI
- Alliances entre les partis politiques
- Candidature de Bédié, Gbagbo et Ouattara
Le Président du FPI était l'invité aujourd'hui de cette chaîne dans le cadre de l'enregistrement d'un talk-show. L'accueil et le traitement réservé au président Affi, depuis son arrivée jusqu'à son départ, était de très haut vol. Il a été reçu dans un salon feutré par un personnel de production résolument professionnel.
Une fois sur le plateau télé, j'ai particulièrement aimé la pertinence des questions posées par le journaliste et ses chroniqueurs au président Affi. C'est le signe matériel que cette émission a été sérieusement préparée en amont.
Pour ce qui le concerne, le Président Affi n'a pas été soumis à une censure ou à une quelconque charte de conduite qui lui interdirait de critiquer telle personnalité politique du pouvoir ou tel parti politique. Il a donc pu donner le meilleur de lui-même et a abordé sans faux-fuyant toutes les questions qui lui ont été posées.
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La NCI vient ainsi de jeter un pavé dans la marre de la RTI qui devra davantage s'ouvrir à l'opposition et aux débats politiques contradictoires si elle veut espérer tenir la dragée haute à cette chaîne généraliste qui ambitionne de devenir à très court terme la 1ère chaîne de télévision en Côte d'Ivoire.
Manifestement, elle a les moyens de sa politique car l'équipement de production, de post production et de diffusion est à la pointe de la technologie. L'équipe de production n'est pas en reste et est essentiellement composées de jeunes Ivoiriens aguerris aux métiers de l'audiovisuel.
Débarrassée des pesanteurs rédhibitoires d'un cahier des charges du service public contraignant et étouffant, la NCI, contrairement à la RTI, est en roue libre et a les coudées franches pour rapidement s'imposer dans le paysage audiovisuel ivoirien.
Personnellement, c'est tout le mal que je lui souhaite car c'est ainsi que notre jeune démocratie pourra véritablement être plurielle, au bénéfice de nos concitoyens qui majoritairement préfèrent aujourd'hui se détourner de nos médias publics en faveurs des médias étrangers présents sur les différents bouquets satellitaires.
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