Selon le journaliste Saïd Penda, si quelqu'un devrait être nominer pour le Prix Nobel de la Paix, ce serait le président Alassane Ouattara.
Pendant que les victimes des escadrons de la mort et des massacres de Gbagbo criaient encore vengeance, le président ivoirien a libéré 800 hauts dignitaires et partisans du régime du criminel de guerre Gbagbo. Mieux, il a dégelé tous leurs comptes, permettant à ceux-ci de jouir en toute impunité des deniers volés au contribuable.
La quasi-totalité des barons du système Gbagbo étaient des enseignants et aucun d'entre eux ne peut justifier de la petite fortune sur laquelle ils sont aujourd'hui assis. Ni Mamadou Coulibaly, ni Simone Gbagbo, encore moins Lida Kouassi et les autres.
Le précédent de magnanimité du président Ouattara n'existe nulle part sur la planète. Je parie que si Gbagbo la brute et Blé Goudé la machette n'étaient pas devant les juridictions internationales, ils seraient aujourd'hui en liberté, en train de narguer leurs victimes, comme le font leurs partisans, eux qui n'ont jamais manifesté le moindre remord, ni exprimé un semblant d'empathie.
LIRE AUSSI: Quand Marcel Amon-Tanoh critique l'émergence de Ouattara
Un groupe de journalistes internationaux avec qui j'échangeai récemment était unanime : s'ils devaient nominer quelqu'un pour le Prix Nobel de la Paix, ce serait Alassane Ouattara.
Ce qui est vrai, est vrai !