Marcel Amon-Tanoh, candidat à la présidentielle d'octobre, accordant une interview à Jeune Afrique se prononce sur la candidature de Ouattara.
À 68 ans, et sous réserve que le Conseil constitutionnel valide sa candidature à la prochaine élection présidentielle, l'ancien ministre des Affaires étrangères se lance dans une nouvelle aventure. Un pari osé pour un homme qui avait jusque-là montré un intérêt limité pour la chose politique et qui n'avait pas réussi à se faire élire député d'Aboisso en 2011.
Mais « MAT », comme l'appellent ses proches, veut croire en sa bonne étoile. À quelques semaines du scrutin prévu fin octobre, il s'inquiète néanmoins des tensions actuelles. Celui qui fut un proche collaborateur d'Alassane Ouattara pendant 26 ans regrette la décision du chef de l'État de briguer un troisième mandat.
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« Nous sommes dans un pays divisé, qui ne s'est pas encore réconcilié avec lui-même, et il ne faut pas mettre d'huile sur le feu. À mon sens, le plus important est d'arrêter cette violence et de faire en sorte qu'il n'y ait plus de mort. La seule façon d'y arriver est d'asseoir les différentes parties autour d'une table et de faire en sorte qu'elles se parlent. Nous sommes tous responsables de cette situation. Le président de la République est le chef de la famille. Qu'il prenne des initiatives. L'opposition avait d'ailleurs demandé à le rencontrer. Il ne faut pas que l'on oublie de tirer les leçons d'un passé récent, auquel nous avons tous assisté et participé… » Marcel Amon-Tanoh, candidat à la présidentielle d'octobre…LIRE LA SUITE SUR JEUNE AFRIQUE.