Attaques armées en Ethiopie : l'AAPC a révélé que 700 individus avaient été arrêtés, car ils sont soupçonnés.
Dans un communiqué de presse, l'AAPC a déclaré qu'environ 700 membres présumés du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont été arrêtés alors qu'ils planifiaient des attaques dans diverses parties de la ville d'Addis-Abeba.
Le communiqué ne mentionne pas l'identité des suspects ni les cibles des attaques prévues.
Depuis le 4 novembre, le gouvernement éthiopien mène des opérations militaires contre le TPLF, parti au pouvoir dans la région la plus septentrionale d'Ethiopie. Celui-ci est aujourd'hui officiellement en guerre contre le gouvernement fédéral à la suite d'une attaque présumée du TPLF contre le commandement nord des Forces de défense éthiopiennes, une division qui est stationnée dans la région depuis plus de deux décennies.
Le gouvernement éthiopien accuse le TPLF, qui était l'un des quatre membres de la coalition de l'ancien parti au pouvoir le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), d'avoir orchestré divers actes de trahison dans différentes parties du pays avec l'objectif global de déstabiliser le pays d'Afrique de l'Est.
Trois des quatre anciens membres de la coalition EPRDF se sont joints à d'autres partis régionaux l'année dernière pour créer le Parti de la prospérité, que le TPLF a refusé de rejoindre.
Les différends croissants entre le gouvernement fédéral et le TPLF se sont exacerbés en septembre dernier, quand le gouvernement régional du Tigré a décidé de maintenir ses élections régionales prévues alors que le Parlement éthiopien les avait reportées en raison de l'actuelle pandémie de COVID-19.