Belgique : reprise des cours sous le signe du masque

Ce mardi 1 septembre 2020, la maternelle, primaire et une partie de l'enseignement secondaire ont repris le chemin de l'école en Belgique.

Après deux mois de vacances et quatre mois de fermeture des écoles due à la pandémie, les enfants et les élèves ont enfin repris les activités scolaires.

Les prises par l'Etat belge, à savoir le lavage des mains, l'aération régulière des salles de classes, la désinfection des équipements communs, la distanciation sociale de 1,5 mètre et le port obligatoire du masque pour les moins de 12 ans seront plus que jamais en vigueur dans tous les établissements d'enseignement.

Malgré ces mesures de lutte contre le virus, Patricia Tafur Marulanda, une Bruxelloise mère de deux enfants, ne semblait pas rassurée. « Je suis stressée pour mes enfants, pour nos familles et pour nos amis, parce que ce virus est instable. Un jour, il y a presque pas de nouvelles infections et quelques jours après, on nous annonce une augmentation importante de nouveaux cas de contamination ».

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Mme Marulanda a appelé à plus de précautions car, dit-elle, « avec la reprise de l'école et donc une augmentation de contacts, on ne sait pas comment le virus va évoluer ».

Etudiant en première année en gestion d'entreprise à l'Institut des hautes études commerciales (ICHEC) de , Amadeo Alberto Silvio Tafur est heureux et impatient de commencer ses études supérieures, avec un début prévu à la mi-septembre, en portant le masque en salle de classe plutôt que de suivre les cours en ligne.

« Quand on est à l'école, on va non seulement retrouver le corps enseignant les amis, mais on va surtout travailler et c'est ma principale motivation », dit-il. « Avec les cours par internet, il n'y a pas de contact humain, c'est lassant : on est chez soi et ça pousse à la paresse ».

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Même son de cloche pour Steven Trinidad, étudiant de deuxième année en arts numériques à l' Saint-Luc, qui trouve qu'il est important d'être présent sur place. « J'ai eu des difficultés en première année en l'absence des professeurs, car certaines matières nécessitent une pratique et donc un contact humain. Il y a un gros avantage d'être présent à l'institut comparé aux cours via internet », note-t-il.

« Il y a certes un peu de stress à aller en cours », dit-il, « mais je suis assez confiant en me disant que si tout le monde respecte les règles barrières, tout devrait bien se passer ».

Selon les chiffres publiés mardi par l'institut de santé publique Sciensano, la moyenne journalière durant les sept derniers jours fait état de 431 cas de contamination.

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A ce jour, un total de 85.236 cas d'infection confirmés ont été rapportés, tandis que la a enregistré 9.895 décès dus au depuis le début de l'épidémie.

Written by Romuald Kwame

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