Diékolilié, village situé à 15 km de Lakota en Côte d’Ivoire, abrite actuellement le chantier de construction d’une station de péage.
Financée par le Fonds d’entretien routier (FER), cette infrastructure est l’une des nombreuses stations prévues dans le cadre du programme de généralisation du péage sur le réseau routier ivoirien en 2024.
Confié à l’entreprise PFO Africa – Côte d’Ivoire, le chantier de Diékolilié s’inscrit dans le vaste projet de construction de postes de péage sur les axes PK 109-Divo–Gagnoa, Bouaké-Ferké, et Yamoussoukro-Daloa. Initié par le ministère de l’Equipement et de l’Entretien, ce projet est piloté par l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) en tant que maître d’ouvrage délégué.
L’objectif de ce programme est de mobiliser des ressources supplémentaires pour l’entretien et la maintenance du réseau routier national. En effet, le péage permettra de financer les travaux de réparation, de réfection et de bitumage des routes, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité du transport et de la sécurité routière en Côte d’Ivoire.
Sur l’axe PK 109-Divo-Gagnoa, en plus du poste à péage de Diékolilié, une deuxième station est en cours de construction entre Tiassalé et Divo. D’ici la fin de l’année 2025, le pays comptera en tout 19 postes à péage dont six déjà fonctionnels.
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La construction de la station de péage de Diékolilié et des autres postes prévus dans le programme est une initiative bienvenue. Elle permettra d’améliorer la qualité du réseau routier ivoirien et de garantir la sécurité des usagers de la route.
Cependant, il est important que le gouvernement mette en place un système de gestion transparent et efficace des recettes du péage. Cela permettra de s’assurer que les fonds collectés sont effectivement utilisés pour l’entretien et la maintenance des routes, et non pour d’autres fins.
En outre, il est important que le gouvernement prenne en compte les préoccupations des populations riveraines des postes de péage. Des mesures d’accompagnement doivent être mises en place pour atténuer les impacts négatifs de ces infrastructures, notamment l’augmentation du coût du transport.
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