Plusieurs habitants de la ville de Bouaké, exhortent le président Ouattara, à faire de la paix et la réconciliation sa priorité.
« J'attends beaucoup de choses du président de la République. J'attends, notamment, qu'il apporte la solution à la question de l'emploi des jeunes et qu'il poursuive le développement des infrastructures telles que les routes, les hôpitaux, les écoles et les universités. Mais, nous savons tous que tout cela ne peut être possible que dans un climat de paix. Il faut donc que le chef de l'Etat poursuive dans la voix qu'il a lui-même tracé en rencontrant son aîné le président Henri Konan Bédié pour que la Côte d'Ivoire connaisse la paix, car sans la paix, il n'y a ni transport, n'y commerce, n'y rien d'autres », a indiqué le responsable local du haut conseil des entreprises de transport routier, Koné Yacouba.
« Mon souhait est que le président Ouattara place ce nouveau mandat sous le sceau de la paix et de la réconciliation vraie entre les ivoiriens. Qu'il créé les conditions pour remédier à la fracture sociale. Paix et réconciliation doivent donc être les maitres-mots de son nouveau quinquennat à la tête de la Côte d'Ivoire, car on ne peut rien construire de durable dans le désordre et la désunion », indique pour sa part Sékongo Ahmed Morel, journaliste-freelance.
Le 1er adjoint au maire de la commune de Bouaké, Dr. Paul Dakuyo, s'inscrive dans la même veine. « J'exhorte le chef de l'Etat à poursuivre les actions de développement des infrastructures économiques, sociales et culturelles enclenchées depuis son premier mandat. L'épineuse question de l'emploi des jeunes doit être également au cœur de sa politique. Il doit tout mettre en œuvre pour mettre fin à la fracture sociale en œuvrant pour la réconciliation entre tous les fils et filles de la Côte d'Ivoire », a-t-il indiqué.
Le Dr. Diomandé Jean Louti, médecin en service à la direction régionale de la santé et de l'hygiène publique de Bouaké demande également au chef de l'Etat, qui a déjà entamé un dialogue avec son aîné, Henri Konan Bédié, de poursuivre sur sa lancée en organisant un « dialogue national ».
« Je propose au président Ouattara d'organiser un dialogue national incluant tous les hommes politiques du pays y compris ceux qui sont à l'extérieur du pays pour aller à la paix », s'est-il exprimé, souhaitant également l'arrêt des poursuites engagées contre les acteurs politiques membres de la coalition ayant appelé à la désobéissance civile et au boycott actif de l'élection présidentielle du 31 octobre 2020 au nom de la paix.
Pour M. Tcho Kouamé Sévérin, membre de la jeunesse du PDCI de Bouaké, ce nouveau mandat du chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, doit être celui de « la réconciliation vraie » entre les ivoiriens.
« La Côte d'Ivoire a besoin de paix et de réconciliation vraie pour avancer sereinement. Le président Ouattara doit donc s'investir efficacement dans la recherche de cette paix qui nous fuit depuis des décennies. Il doit poser des actes forts en arrêtant toutes les poursuites et en facilitant le retour des exilés politiques pour donner une chance à cette paix que les ivoiriens appellent de tous leurs vœux », a-t-il suggéré.
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Le président de la mutuelle des agents communaux de Bouaké, Kouassi Kouadio Eric, prié de donner son avis sur la question, a également attiré l'attention du chef de l'Etat sur la nécessité de la paix et de la réconciliation en Côte d'Ivoire.
« J'attends de notre président de la République d'œuvrer pour la réconciliation entre tous les enfants de ce pays. Il faut qu'il fasse violence sur lui-même en facilitant le retour des exilés politiques, en libérant les prisonniers de la crise pré et post-électorale et dialoguant avec les membres de son opposition politique. Cela va aider à coup sûr à décrisper l'atmosphère politique », a-t-il déclaré.