Katinan Koné, porte-parole de Gbagbo, fait des précisions du Braquage de la BCEAO, suite à la sortie médiatique, de Sidi Touré, sur France 24.
« Il n'y a jamais eu de braquage à la BCEAO de décembre 2010 au 11 avril 2011. La (banque) elle-même le confirme dans tous les audits qu'elle a diligentés » et « c'est se couvrir de ridicule (de) dire qu'un Président de la République (l') aurait » fait » a fait savoir Justin Katinan Koné, porte-parole de Gbagbo et ancien ministre du Budget à l'époque des faits.
Toujours selon lui « ni le ministre de l'Economie, ni le ministre du Budget, encore moins le Premier ministre à fortiori le Président de la République ne signent sur des comptes de l'Etat à la BCEAO. Malgré la crise, le gouvernement (d'alors) a fait fonctionner l'Etat sur fonds propres dans le strict respect du droit budgétaire ».
LIRE AUSSI : Abidjan confirme la condamnation de Gbagbo à 20 ans de prison
Il a relevé que « les salaires des fonctionnaires des mois de décembre (2010), janvier, février et mars (2011) avaient été versés sans aucun concours direct » de la banque centrale, et sans que Laurent GBAGBO, alors président, « n'ait besoin de (la) braquer et, à fortiori, d'en utiliser les fonds pour mener des actions déstabilisatrices contre la Côte d'Ivoire à partir du Ghana ».
Avant de conclure « la BCEAO n'a jamais porté plainte et ne s'est même pas constituée partie civile dans cette affaire imaginaire », parce qu'il n'y a jamais eu de sortie frauduleuse de sacs d'argent ».
Pour rappel, Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien aujourd'hui en Belgique, a été condamnés à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d'amende, avec trois autre ministres dans l'affaire du braquage BCEAO lors de la crise post-électorale ivoirienne de 2010 à 2011.