Le jeudi 5 juin 2020, la Cour constitutionnelle du Burundi a rejeté le recours déposé par le principal parti d'opposition.
La Cour constitutionnelle, selon les médias internationaux, a estimé que le parti qui contestait les résultats provisoires donnés par la Commission électorale, n'avait pas apporté de preuves suffisantes à l'appui de son argumentation. Ce parti avait dénoncé une “mascarade électorale”, dressant la longue liste des irrégularités commises selon lui par le pouvoir, qui aurait fait pression sur les assesseurs de l'opposition et les électeurs et multiplié les fraudes.
Elle a validé les résultats définitifs donnant le candidat du parti au pouvoir (CNDD-FDD), le général Ndayishimiye, vainqueur de la présidentielle avec 68,70 % des voix, devant Agathon Rwasa (24,18 %) et le candidat de l'Union pour le progrès national (Uprona), Gaston Sindimwo (1,63 %).
Évariste Ndayishimiye, 52 ans, sera investi en août pour un mandat de sept ans renouvelable une fois. Il succédera ainsi à Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005.