La cérémonie de baptême de la première cohorte formée aux métiers de la grande distribution et la rentrée officielle de la deuxième cohorte au Centre multisectoriel Mohammed VI de Yopougon.
C'était en présence du ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Koffi N'Guessan, et de la marraine de cette première promotion. Édith Cresson, initiatrice de l'École de la deuxième Chance (E2C) de France et présidente de la Fondation Édith Cresson.
Les 125 lauréats sont composés de 64 apprenants retenus en Contrat à Durée déterminée (CDD), 30 en stage de pré-embauche et 31 constituant un vivier qualifié pour les entreprises, soit un taux d'insertion d'environ 80%.
La formation a concerné six parcours, notamment employé polyvalent, vendeur en boulangerie, en boucherie, en charcuterie, en poissonnerie et vendeur de fruits et légumes.
Âgés de 18 à 35 ans et d'un niveau minimum de la classe de troisième, ces 125 jeunes ont débuté leur formation en juillet 2021. Elle a été sanctionnée par un Certificat de Qualification professionnelle (CQP), après une formation théorique et un stage pratique dans une entreprise de la grande distribution.
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Concernant la deuxième cohorte, forte de 500 jeunes qui seront répartis en deux groupes, l'on enregistre déjà 360 apprenants en formation.
Le ministre Mamadou Touré a relevé que l'E2C est un programme gagnant-gagnant pour l'État en termes d'employabilité pour les jeunes et de main d'oeuvre qualifiée pour les entreprises.
Il a traduit la reconnaissance du Gouvernement au consortium des entreprises de la grande distribution pour les opportunités offertes et a invité d'autres entreprises à leur emboîter le pas.
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La marraine Édith Cresson a encouragé ses filleuls à croire en ce programme ''qui est une solution à leur problème d'insertion professionnelle ''. Elle leur a également demandé de continuer d'actualiser leurs connaissances tout au long de leur carrière car le monde est en perpétuelle mutation.
Le ministre Koffi N'Guessan a insisté sur le fait que ''l'E2C soit aujourd'hui une réalité en Côte d'Ivoire et soit en train de changer la vie de nombreux jeunes sans emploi''.
Il a exhorté les apprentis de cette première promotion à être des ambassadeurs auprès d'autres jeunes sans emploi ou sans qualification qui doutent encore de la fiabilité de l'E2C.
