Gagnoa, 19 juin 2020 – Chefferie, chefs de communautés, associatifs, leaders politiques, ont réaffirmé vendredi, leur engagement pour une paix durable à Gagnoa, à l'occasion de l'atelier initié par le Groupe de contact paix et développement en Afrique, autorité non gouvernementale de prévention des conflits.
« Plus jamais, 2011 ne devra se répéter à Gagnoa. Chacun de nous s'y engage et travaillera à cela », a fait savoir Dr Dagbo Gadji Joseph, chef du village de Godélilié et porte-parole des chefs de village du département de Gagnoa, qui a appelé chacun à jouer sa partition pour que Gagnoa demeure toujours « arrimée » à la République.
Il s'est félicité de l'initiative prise par le député de Gagnoa-commune, l'honorable Louis André Dakoury-Tabley, initiateur et président de l'Ong Internationale, Groupe de contact paix et développement en Afrique, pour avoir réuni les leaders locaux, afin d'échanger dans un « langage franc », sous le thème, Contribution des chefs traditionnels, des guides religieux et des leaders communautaires dans la prévention des crises et le règlement des conflits dans le département de Gagnoa depuis 2011.
Déjà au deuxième jour de l'atelier, jeudi, plusieurs échanges sur la paix durable dans le département de Gagnoa ont eu lieu. Pour le président Dakoury-Tabley, la paix, «s'entretient» et les infrastructures qui voit de plus en plus le jour dans le département, trouvent leur réponse dans la paix retrouvée. « Il nous faut la maintenir et à tout prix, car 2011 a été difficile pour tous », a insisté l'ex-ministre des Eaux et Forêts.
Au total, 64 participants ont échangé trois jours durant. Des guides religieux, des jeunes et des femmes représentant les fédérations et associations du département, des représentants de partis politiques, des chefs de communautés, des membres d'association des Droits de l'Homme et de la Cellule civilo-militaire, ont pris part à l'atelier. Initié en 2011, en pleine crise post électorale, ce groupe de contact paix et développement.
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